A notre époque, rares sont les personnes n’ayant pas connu de près ou de loin un épisode dépressif dans leur vie. La société de surconsommation, le rythme de vie complètement fou, la déconnexion de notre milieu naturel, l’avènement de technologies pour le « progrès », l’alimentation industrialisée, le dérèglement climatique et j’en passe.
Autant de facteurs – à mes yeux – propices pour générer chez l’être humain en bonne santé, à un moment ou l’autre de sa vie, au mieux un état d’épuisement, au pire une profonde et sévère dépression.
Prenons quelques instants pour nous intéresser au mot : « dépression » kesako ? Notre bon vieux wiki nous dit :
Dépression – nom féminin
- (Géologie) Enfoncement, concavité. Dépression de terrain. Synonymes : affaissement, creux.
- (Géographie) Abaissement de l’horizon visuel au-dessous de l’horizon vrai.
- (Météorologie) Baisse de la pression atmosphérique ; zone de basse pression.
- (Psychopathologie) (Par extension) État psychique caractérisé par une altération de l’humeur, la perte du sommeil, de l’appétit et du goût du plaisir, ainsi que divers autres symptômes et dans lequel le malade éprouve une vive douleur morale.
Étymologie : (1314) Du latin depressio (« enfoncement »), de depressus, participe passé de deprimere (« presser de haut en bas »). Le terme médical est apparu au XIXe siècle. Wiktionnaire
L’idée même d’un mouvement de pression du haut vers le bas est inhérente à l’étymologie du mot. Intéressant n’est-ce pas ? J’y entends personnellement pression venue du ciel… Une pression venue d’ailleurs pour nous « clouer au sol », pour nous pousser à revenir vers soi, pour attirer notre attention sur le fait que quelque chose en soi ne va pas, que quelque chose ne va plus…
J’y entends pression venue du ciel afin d’enclencher un mouvement de retour en soi, de reconnexion à qui nous sommes. Et s’il s’agissait d’un réel appel de notre âme ? Comme un SOS, un appel de détresse…
Un appel visant à nous demander d’apprendre, de réapprendre à nous écouter afin d’identifier ce qui est réellement bon et porteur pour soi. Un signal visant à nous indiquer que nous avons quitté la piste… et que nous éloignons dangereusement de notre direction.
Si je devais définir la dépression d’un point de vue spirituel, je dirais qu’il s’agit d’un état d’être caractérisé par
- un taux vibratoire bas (voire très bas)
- une déconnexion partielle ou totale avec notre âme, notre essence divine, c’est à dire ce pourquoi nous avons fait le choix de nous incarner en harmonie avec les lois du divin.
Nous sommes des êtres profondément spirituels. Ne pas considérer cette part spirituelle, c’est comme oublier une de nos jambes ou un de nos bras… C’est comme fonctionner en amputation inconsciente.
Comment l’émancipation spirituelle peut-elle guérir la dépression ?
Faisant référence à mon expérience, j’affirme que la dépression peut être vue comme une réelle opportunité de changement, de reconnexion avec notre essence profonde et de réalignement avec notre âme.
Dans une société où tout est fait, tout est construit pour diriger notre énergie vers l’extérieur sans lien avec notre intérieur, pour nous divertir (entendez bien détourner notre attention et notre conscience), il est tout a fait naturel que nous en arrivions à « dilapider » notre énergie sans même nous en rendre compte.
Non seulement, nous vidons trop régulièrement nos batteries mais nous n’avons pas appris à réellement les recharger. Pas étonnant qu’au bout d’un certain temps l’épuisement, le burn out ou la dépression pointent le bout de leur nez…
Dans un des ces nombreux ouvrages (je ne sais plus lequel), Dolores Canon, cette hypnothérapeute de renon, expliquait que le travail évolutif et actuel de l’humanité était d’arriver à appréhender la vie par le biais de l’énergie (et non plus uniquement de la matière) et d’apprendre à gérer cette énergie, d’apprendre à naviguer avec les différentes types de courants énergétiques qui peuvent se présenter à nous durant notre vie.
L’expérience m’a appris que seules les actions en total alignement avec mon âme sont sources de joie et de ressourcement. Et j’irai même plus loin en affirmant qu’elles sont également gages de mon intégrité énergétique. Autrement dit, une action posée en alignement avec mon âme non seulement me ressource mais augmente la capacité de mes batteries. N’est-ce pas un teasing bien vendeur ? 😉
Alors, c’est bien beau tout ça ! Mais ça veut dire quoi agir en alignement avec son âme ?
Pour commencer, il s’agit de s’ouvrir à la réalité de l’existence de l’âme. L’âme n’est pas un simple concept spirituel mais bien une réalité intangible que nous pouvons appréhender comme une « partie » de notre être, sa part spirituelle. Et comme c’est une partie de notre être que nous avons très souvent et très longtemps ignorée et négligée, il s’agit d’apprendre à la connaitre & d’apprendre à dialoguer avec elle.
Cela passe entre autre par le développement de nos fonctions et capacités psychiques. En particulier l’intuition. L’âme s’exprime au travers de notre intuition. Cette petite voix qui sort d’on ne sait où et qui nous pousse dans une direction précise. La méditation est évidemement une excellente pratique afin de développer et renforcer la connexion avec son âme. Mais il en existe d’autres comme le tirage de cartes oracles, l’écriture intuitive (on pose sur le papier tout ce qui vient sans se poser de question, on laisse le stylo écrire « tout seul » sans laisser le mental interférer), le pendule… Le contact avec la nature au travers d’une simple randonnée ou du jardinage favorise le retour à soi et le dialogue avec l’âme. Pratiquer une activité de type artistique comme dessiner, peindre, danser ou sculpter, c’est laisser notre âme s’exprimer à travers nous.
Ensuite, sur base de ce qui se révèle au fil des échanges avec notre âme, de ce qui apparait consciemment dans la relation avec notre âme, on devient capable de discerner ce qui est « juste » pour soi. C’est à dire ce qui entre en résonance vibratoire avec soi, ce qui nous met en joie. Et on peut alors, assez naturellement, commencer à agir en alignement avec notre âme et son être profond. Il s’agit avant tout chose de ressentir cet alignement, physiquement ; le corps valide ou invalide.
Et bien sûr, l’alignement est une posture qui se construit pas après pas. Cela peut prendre du temps. Même si les énergies actuelles poussent de plus en plus d’êtres humains à se reconnecter à leurs profondeurs, chacun possède son propre rythme qu’il est important de respecter. En effet, ce processus va de pair avec la mise en conscience de nos résistances intérieures qui… si elles sont brusquées, risquent de se rebeller.
Pour conclure brièvement, je dirai qu’apprendre à agir en alignement avec son âme est le fruit d’un cheminement intérieur (court ou long, c’est selon) pavé d’expériences validées par les sensations (positives) de son corps physique. C’est ressentir aux travers d’expériences concrètes et (au début ponctuelles) qu’on est à sa juste place, qu’on agit de façon juste pour soi – indépendamment du regard extérieur. Au plus on agit en adéquation avec son âme, au plus on se sent à sa place, en cohérence et en totale congruence avec l’univers et le Vivant !
Avec tout mon amour - Nylou
Photo libre de droit – pexels.com
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